La salle de conférence de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral en Guinée (FOSSEPEL), dans la commune du Kaloum à Conakry, sert, depuis hier mercredi, de cadre à la formation de 31 officiers de police judiciaire de la Gendarmerie nationale.
Une formation de quatre (4) jours dont l’ouverture a été faite en présence du Chef d’Etat-major de la Gendarmerie nationale, Général Ibrahima Baldé, entouré de ses proches collaborateurs.
Cette formation dont le thème est : « Le traitement des dossiers de mineurs auteurs, victimes et témoins d’infractions pénales », initiée par la Brigade d’investigations judiciaires de la Gendarmerie nationale (BIJ), les ONG Terre des Hommes et Sabou Guinée, vise : à favoriser une meilleure protection des mineurs, auteurs, victimes et témoins d’infractions par les agents de la Gendarmerie, à renforcer les compétences de la BIJ en matière de traitement des dossiers desdits mineurs.
Egalement, elle vise à former les OPJ de la Gendarmerie aux droits de l’enfant et aux procédures spécifiques relatives au traitement de mineurs auteurs, victimes et témoins d’infraction.
Au terme des travaux, précise un des formateurs, M. Thierno Sadou Diallo, Conseiller à la Protection des Enfants et Point focal régional de la Justice des mineurs en Afrique de l’Ouest à Terre des Hommes, les officiers de police judiciaire de la Gendarmerie devront mieux connaître leur mandat ou rôle et sont aussi être disposés à le remplir en collaboration avec les autres acteurs intervenant dans le ressort de leur circonscription.
Aussi, les travaux devront permettre d’identifier un pool de 10 formateurs disposés à assurer l’ensemble des formations initiales de protection des droits et protection des enfants. Avant la mise en place d’un mécanisme de suivi en lien avec l’état-major de la Gendarmerie nationale.
Demain vendredi, les participants effectueront une visite de terrain dans une prison de la capitale afin d’échanger avec mineurs en détention. Avec ces derniers, il sera question de savoir leurs conditions d’interpellation et de détention,…
Avant la fin des travaux, le samedi, 16 avril, a précisé M. Thierno Sadou Diallo, un débat avec un Procureur sur les conditions de validité d’un procès verbal (PV) de police judiciaire.
Jean Leforestier