
Des sources contactées à la direction générale soutiennent avec insistance que les cambriolages sont quotidiens à Horoya. « C’est la énième fois. Les vols sont récurrents et rien que pour ce mois de mars, c’est la deuxième fois », déplore le directeur général du journal étatique Alhassane Souaré, joint par nos soins.
Les informations recueillies indiquent que les scélérats ont visité les bureaux du directeur général, de son adjoint, du secrétaire général et la salle de maintenance.
« Chez moi, ils ont emporté un décodeur d’images tandis que chez mon adjoint ils ont dérobé un ordinateur très performant d’une valeur de 22 millions de francs guinéens appartenant à l’Etat guinéen bien sûr », ajoute M. Souaré.
Dans la salle de maintenance et le bureau du secrétaire général, les cambrioleurs n’ont rien pris. Mais ils sont partis en laissant les objets sens dessus dessous.
Aux lendemains de ce cambriolage qui suscite indignation et révolte, une question taraude les esprits. Comment les voleurs ont pu accéder aux locaux du journal alors que des éléments de la gendarmerie assurent la sécurité des lieux ?
Selon nos informations, la clé de la porte principale est toujours confiée à ces agents de sécurité. Et les cambrioleurs sont entrés par cet accès principal sans effraction.
Une enquête a été ouverte par la gendarmerie pour élucider ce vol qui risque de compliquer la vie à Horoya. Un « Quotidien » national qui parait trois fois dans la semaine.
Par Elie Ougna