
L’accord signé à Conakry et paraphé par les médiateurs de la CEDEAO et des Nations Unies, prévoit la procédure consensuelle du choix d’un Premier Ministre ayant la confiance du Président de la République et que le Premier Ministre doit rester en place jusqu’aux élections législatives de 2018.
Il prévoit également la formation d’un gouvernement inclusif selon un organigramme négocié de manière consensuelle avec l’ensemble des partis politiques représentés à l’Assemblée Nationale, sur le principe de leur représentation proportionnelle.
Il ajoute aussi la possibilité de nommer au Gouvernement inclusif, des personnalités indépendantes et de la Société Civile.
Dans le cadre du processus de le retour à la paix dans l’ancienne colonie portugaise, l’accord de Conakry stipule aussi qu’une réforme constitutionnelle sera effectuée dans le cadre d’une large consultation nationale prenant en compte les structures de révision existantes.