
Selon le député Amadou Damaro Camara de la mouvance présidentielle :
« Nous avons eu des points d’accord, les deux points paraissaient si essentiels qu’ils résumaient même le sens de ce dialogue. En ce qui concerne les élections communales et communautaires, les partis sont d’accord d’abord de repousser ces élections au courant février, à la demande de l’opposition, elle l’a obtenu. Deuxièmement, nous allons au courant de cette session budgétaire de l’Assemblée, faire le toilettage du code électoral, pour l’adapter à la nouvelle vision, comme ça, en février, on fera les élections communales, conformément à la nouvelle loi, au nouveau code électoral, qui sera révisé par l’Assemblée nationale. »
Pour l’une des rares fois, l’opposition à son tour est alliée sur le même raisonnement. Son porte-parole, Aboubacar Sylla n’a pas manqué d’apporter d’autres précisions sur ces points :
« Nous sommes convenus qu’il serait organisé les élections communales. Mais ces élections communales intégreraient les élections de quartiers et de districts. Il ne s’agit pas de découplage. Il s’agit au contraire, d’un couplage. C’est-à-dire que les prochaines communales vont également être des élections pour les conseils de quartiers et de districts. Il sera donc procéder par la CENI, à la publication des résultats en ce qui concerne les élections communales et dans le même temps, les suffrages qui ont été exprimés par quartier et par district seront examinés et là il résultera un résultat selon un mode proportionnel. A partir de là, on pourra composer les conseils de quartiers et de districts à partir des suffrages exprimés par les citoyens de cette circonscription ou de cette localité. Donc il ne s’agit pas de nommer de manière arbitraire les conseils de quartiers et de districts, il s’agira de partir des résultats obtenus par chaque liste de candidat lors des élections communales. Que ce soit des candidats issus des partis politiques ou des candidats indépendants. »
Par Mamady Fofana