
D’après lui, l’Afrique subsaharienne comptabilise plus de 30 millions, et l’Afrique de l’ouest compte un peu plus de 8 millions d’armes légères et de petits calibres qui circulent de façon incontrôlée.
Face à cette propagation anarchique, à l’utilisation inappropriée de ces armes, à la détention illicite et illégale de ces armes, à leur emploi abusif de façon irresponsable, les Etats membres de la CEDEAO se sont concertés pour se doter d’une convention sur les armes légères et de petits calibres.
Conséquence, à travers le monde, des millions de personnes essuient des conséquences directes et indirectes du commerce irresponsable des armes. Des milliers sont tuées, d’autres sont blessées, beaucoup sont violées et/ou obligées de fuir leurs maisons alors que de nombreuses autres, encore, vivent sous la menace permanente des armes.
La convention a été adoptée en 2006 et mise en application depuis 2011 par les différents pays membres de la CEDEAO.
Toutefois, la Guinée peine à mettre œuvre le traité sur le commerce d’armes (TCA). C’est pourquoi, le Réseau d’Action sur les Armes Légères en Afrique de l’Ouest (RASALAO/ WAANSA), dirigé par Amadou MAIGA, vice-président était en séjour de travail dans le pays.
L’objectif était de venir faire de plaidoyer auprès des autorités guinéennes pour ratifier le TCA, afin que les dirigeants guinéens commencent à réfléchir sur la mise en œuvre du TCA.
Par Aliou Diallo