
Aux Etats-Unis, deux infirmières ont été contaminées ces derniers jours. Elles avaient été en contact avec le patient libérien lors de son hospitalisation au Texas.
Comment ont-elles pu contracter le virus ? Y a-t-il eu des failles dans les mesures de précaution ? La polémique gagne les rangs des parlementaires qui déplorent la manière avec laquelle la crise a été gérée au Texas. Certains réclament la suspension des vols en provenance des pays africains touchés par l‘épidémie.
Barack Obama y est opposé. “Si nous mettons en place de telles interdictions de voyage plutôt que les mesures de contrôle actuelles, a-t-il expliqué, l’histoire l’a montré: on assistera à une augmentation des cas de dérobades. Les gens modifieront leur itinéraire afin de dissimuler leur pays de provenance”.
Ce jeudi, le président américain a autorisé le Pentagone a envoyer des réservistes en Afrique de l’Ouest notamment pour construire des hôpitaux, à même d’accueillir des malades d’Ebola.
De son côté, l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan s’est dit déçu de la lenteur de la réaction des pays riches. “Si cette crise avait frappé une autre région du monde, alors, les choses auraient sans doute été gérées autrement”, a-t-il déclaré dans une interview à la BBC. “En fait, a-t-il ajouté, si vous regardez l‘évolution de la crise, la communauté internationale ne s’est vraiment réveillée que lorsque la maladie est arrivée en Amérique et en Europe”.
Cette épidémie a fait près de 4500 morts depuis son déclenchement au début de l’année. La quasi-totalité des victimes se trouvent au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée.
Euronews