
Selon Loucény Camara, durant ce repos biologique sollicité par l’Union européenne et l’ensemble des acteurs du secteur, 37 navires sur les 44 qui ont une licence en Guinée ont respecté les consignes. Les sept autres navires ont été en arraisonnés dans des conditions illégales.
En matière d’amendes, la commission d’arraisonnement a pu collecter 7,8 milliards de francs guinéen. « En plus de cela nous avons engrangé dans la vente des produits de capture saisis 421 millions de francs guinéens effectivement encaissés au Trésor public », a indiqué le ministre de la Pêche.
Tirant des leçons de cette période de repos biologique, première du genre en Guinée, le ministère guinéen de la pêche parle d’une réussite. « C’est difficile de se donner une autosatisfaction, mais je suis satisfait », a commenté le ministre, justifiant cet état de fait par le respect de l’interdiction par 84% des navires.
Après cette première opération, la Guinée entend en faire désormais une tradition. « Notre zone maritime économique exclusive ne sera plus abandonnée aux illégaux et c’est ce combat qui est mener à la fois par les acteurs du secteur de la pêche, la préfecture maritime et de tout les autres acteurs qui exercent en mer », a indiqué Louncény Camara.
« Nous avons décidé de relancer les six bases de surveillance côtière. Mais aussi continuer la surveillance aérienne qui nous a donnés des résultats que nous ne attendions ».
Zézé Enéma Guilavogui
Tel : +224 669 04 11 78
contact@kaloumpresse.com